Inscrits à la fois dans une démarche de santé publique et de politique de la ville, les Conseils Locaux de Santé Mentale (CLSM) ont pris forme autour des années 2000. Rassemblant des membres d’horizons divers, les CLSM contribuent à décloisonner les différents services et institutions pour une réflexion commune. Leur objectif cible l’amélioration de la prévention et du parcours de soin et de vie des personnes souffrant de troubles psychiques d’un territoire. Voici comment ils fonctionnent et dans quel but.
Qui participe à un Conseil Local de Santé Mentale ?
Le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) se définit comme une instance de concertation locale et de coordination. Elle naît d’une volonté commune d’acteurs concernés par le champ de la santé mentale et qui cherchent à l’améliorer sur leur territoire.
Présidée par un élu, le CLSM regroupe des intervenants complémentaires : élus locaux, professionnels de la santé mentale et de la psychiatrie, usagers ainsi que leurs représentants, leurs familles, leurs aidants. Peuvent également participer des professionnels du territoire et des citoyens qui se sentent concernés par la thématique.
Le CLSM est généralement structuré avec un comité de pilotage qui définit plusieurs groupes de travail par projet, un comité technique et une assemblée plénière souvent annuelle.
Quels sont les objectifs d’un Conseil Local de Santé Mentale ?
Dans une approche participative, le CLSM œuvre pour développer des actions apportant une réponse spécifique et adaptée aux populations concernées.
Partant des ressources et des besoins identifiés sur un territoire, le CLSM définit des objectifs stratégiques et opérationnels afin :
- d’agir pour une meilleure santé mentale,
- de permettre l’accès aux soins psychiatriques et la continuité des soins,
- de favoriser l’inclusion sociale, l’autonomie et la pleine citoyenneté des usagers,
- de lutter contre la stigmatisation et les discriminations.
Chaque année, de nombreux CLSM continuent de se créer en France. Ces pôles de décision sont importants pour aborder de manière égale des thématiques de santé mentale et répondre de façon juste aux besoins de santé mentale d’un territoire.
Article mis à jour le 25/07/22